Blandine Le Callet, La Ballade de Lila K, Stock, 2010 [400 p.]
Années 2090. Lila est retirée à sa
mère. Après des années de maltraitance, elle doit tout
réapprendre : parler, manger, vivre.
Elle se reconstruit peu à peu dans le
« Centre », parangon d'une société hygiéniste, et n'a
qu'une seule idée en tête : retrouver sa mère et comprendre.
Comprendre comment le sentiment d'amour se mêle aux douleurs
subites.
Ce que j'en pense :
C'est douloureux, révoltant, émouvant.
Mais surtout, captivant.
Une seule et unique voix : celle
de Lila K. Lila qui nous révolte et nous fait souffrir dans la scène
d'ouverture – qui sont ces gens qui lui enlèvent sa mère
bien-aimée ?, qui nous fait douter et chercher des raisons à
l’inacceptable...
Lila nous touche, nous agace, mais nous
entraîne surtout dans ses difficultés à vivre, à se défaire de
ce passé par ses rencontres lumineuses et ses perspectives de
futur.
Un livre sur la résistance –
résistance face à son passé et à l'avenir incertain, résistance
face à une société excessivement policée – à découvrir !
Challenges :
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