lundi 27 mai 2013

On ne nait pas héros

Kengô Hanazawa, I am a hero. Tomes 1 et 2, Edition Kana, 2012 [244 p.]



Mon résumé :

         
        Hideo Suzuki est un jeune trentenaire empêtré dans une vie médiocre entre son travail pour un mangaka à succès, sa petite amie caractérielle et ses nombreuses peurs et hallucinations. Quand un étrange virus se repend dans la ville, il n'aura d'autres choix que de prendre sa vie en main.


Ce que j'en pense :
         
        
 Je n'ai pas aimé.
 En premier lieu, je n'ai pas compris l'intrigue. Nous sommes plongés dans la tête d'Hideo qui est un être secoué, entouré d'événements terrifiants qui le dépassent. J'ai d'abord eu du mal à faire la différence entre ses hallucinations et la réalité. Je ne saurai d'ailleurs dire avec certitudes si toute l'intrigue ne repose pas sur une psychose supplémentaire de notre héros...

        Le rythme est vraiment lent. J'ai lâché rapidement. Je n'ai ainsi été ni secouée ni en attente de quoi que ce soit ni concernée par le devenir d'Hideo.

        Au niveau graphique, j'ai eu un mal fou à reconnaître les personnages. Seules les scènes d'horreur et de violence sont particulièrement saisissantes. C'est gore. Les habitants sont peu à peu atteints d'un virus qui les fait se manger entre eux. Quant aux « rescapés », le chaos qui les entoure les libère et les pousse à commettre différents actes extrêmement violents – égorgements, émasculations, etc.

        Pour finir le personnage m'a vraiment rebutée. Il ne cesse d'ergoter, et, engoncé dans ses hallucinations, est complètement en décalage avec ce qui se passe autour de lui. Je l'ai trouvé con, en fait. Alors, quand l'intrigue se focalise essentiellement sur son héros et que celui-ci est franchement misérable, c'est vraiment pas gagné...
        En bref, je suis passée (et restée) totalement à côté.


Musique :





Challenges :


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