lundi 10 juin 2013

Au kibboutz

Amos Oz, Entre amis, Gallimard, 2012 [157 p.]


    J'ai bien aimé.
   L'atmosphère du kibboutz est calme et paisible, et c'est dans un silence ouaté que se débattent huit de ses membres avec leurs désarrois : l'étouffement et l'envie de liberté (Yotam Kalisch), le désir (Yoev Carni), la fatalité (Nahum Asherov), la solitude (Osnat), la mort (Martin Vandenberg)...
   Chacun d'entre eux participe à l'histoire générale, celle de la communauté, où malgré la promiscuité, on est seul.
   L'écriture est économe, juste. Pointent des traits d'ironie et d'humour. J'ai particulièrement aimé les remarques de Roni Schindlin sur chaque membre de la communauté qui traversent l'ensemble des nouvelles.
     La nouvelle qui reste pour moi la plus émouvante est « Un petit garçon » où le très jeune Youval (5 ans) persécuté par ses camarades bénéficie du soutien et de l'amour inconditionnels de son père.

Musique :



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