mercredi 27 mai 2015

Une simple vie

James Salter, Et rien d'autre, Éditions de l'Olivier, 2014 [368 p.]
 


Mon résumé :
    
       Philip Bowman, né en 1925, devient éditeur à New York après avoir travaillé dans la marine américaine. Sous nos yeux et au fil des pages se déroulent sa vie et sa difficile quête d’un foyer, d’amour et de sexe.

Ce que j'en pense :
      
          La réjouissance des critiques littéraires sur le dernier ouvrage de James Salter – et sur l’auteur lui-même – m’ont conduite à cette lecture.

Les cent premières pages m'ont laissée bien en retrait du récit, puis, peu à peu, la petite musique de l’auteur m’a emportée. Le style économe est tout de même déroutant. Se génère une distance entre Philip Bowman et nous – distance qui fait écho au regard lointain que porte le héros sur sa vie. Le désir prend pourtant une grande place dans le récit, mais pas la chaleur...

Reste le froid. Reste un roman sur le temps qui passe, sur les désillusions et petits échecs qui jalonnent une vie, sur la valse des personnages qui traversent une existence sans heurts et sans exaltations. Une vie ni ratée ni réussie. Juste une vie d’homme.

        En résumé, un récit à l’écriture exemplaire, mais trop tiède pour moi.


Extrait :
      
           « Les femmes tombent amoureuses quand elles commencent à vous connaître. Pour les hommes, c’est exactement l’inverse quand ils finissent par vous connaître, ils sont prêts à vous quitter »


Musique :


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